Coupe du monde Prato Nevoso 2016
Du 18 au 20 mars avait lieu la finale de la coupe du monde. Trois jours, trois courses, des hauts et des bas !
Nous arrivons sur place mercredi soir et la neige tombe. Quelle fut notre surprise au réveil le lendemain matin quand nous vîmes près d’un mètre de neige sur le toit des voitures. C’était de la neige très compacte et après la reconnaissance de la verticale, il fallait nager pour redescendre, impossible de faire de beaux virages.
Après ce jour très hivernal, nous avons changé de saison et passé à l’été. En effet, le vendredi lors de la verticale, le thermomètre avoisinait les 15 degrés ! Enthousiaste au départ, car, en début de saison, j’avais obtenu le 6e rang lors de la verticale en Andorre, j’avais l’espoir de faire aussi bien, voire mieux. Malheureusement, je connus une course difficile à cause de la chaleur. Par de telles conditions météo, le chois des peaux est un facteur à ne pas négliger. Je prend donc la paire qui me semble la plus optimale et me place sur la ligne de départ. Dans l’espoir d’un excellent résultat, je tente sur la première partie de la course de suivre les meilleurs, mais rapidement, je remarque que mes peaux n’ont pas une glisse comparable et dépense beaucoup d’énergie pour m’accrocher au groupe de concurrents qui me précède. Cet effort violent me sera fatal par la suite et termine 11e.
Au briefing, on nous annonce que la course individuelle comportera 9 peautages (mises de peaux pour entamer une montée) avec des montées comportant des dénivelés de 60 à 380 mètres pour un total de près de 2000 mètres pour les juniors. On estime le temps de course à 2h30 ! Cela s’annonce long et éprouvant. Avant le départ, la tactique est claire, ne pas faire la même bêtise que hier et partir à mon rythme afin de hausser le rythme progressivement. La course se déroula à merveille, je termine 8e ! Je n’ai qu’un regret, avoir raté un virage dans la dernière descente, ce qui me fait perdre une place.
Dimanche, c’est la dernière course et les jambes de tous les coureurs appellent à l’aide. Il s’agira de mettre le cerveau en mode OFF et tout donner pour ce dernier sprint ! Bien qu’ayant eu l’impression, durant ma course, que j’opérais à un rythme plus que soutenu, je termine à 10 secondes d’une qualification pour la finale et obtiens le 12e rang.
lien vers les résultats de la verticale, de l’individuelle et du sprint